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Santé

A Lyon, un institut hospitalo-universitaire dédié aux maladies hépatiques à l'horizon 2026

Retenu parmi les 16 nouveaux programmes d’excellence lauréats du plan Innovation Santé 2030, l’institut hospitalo-universitaire Everest devrait être totalement opérationnel à l’horizon 2026.
Fabien Zoulim, chef du service d’hépatologie à l’hôpital de la Croix-Rousse et responsable d’une équipe Inserm, sera le directeur médical et scientifique de l'institut hospitalo-universitaire Everest.
© Jacques Donnay - Fabien Zoulim, chef du service d’hépatologie à l’hôpital de la Croix-Rousse et responsable d’une équipe Inserm, sera le directeur médical et scientifique de l'institut hospitalo-universitaire Everest.

Actualité Publié le ,

Fruit de la mise en commun des forces de l’Université Lyon 1, des Hospices civils de Lyon, de l’Inserm et du centre Léon Bérard, l’institut hospitalo universitaire Everest à Lyon sera le tout premier IHU implanté sur le territoire régional.

Sous la conduite du professeur Fabien Zoulim, chef du service d’hépatologie à l’hôpital de la Croix-Rousse et responsable d’une équipe Inserm, il travaillera sur les maladies hépatiques. Validé par le président de la République le 16 mai, le projet bénéficiera d’une dotation de l’État qui s’élève à 20 millions d'euros, à l'instar du biocluster sur les maladies infectieuses également lauréat du Plan Innovation Santé 2030.

Pour matérialiser le futur IHU Everest, un bâtiment totalisant 4 500 m2 verra le jour à horizon 2026. Le financement de ce projet, dont le coût est estimé à 30 millions d'euros, sera partiellement assumé par les collectivités. "Dans l’appel d’offres, il était bien précisé que le coût de construction du bâtiment ne devait pas être couvert par la dotation de l’État", indique Fabien Zoulim. Avant de préciser que le site d’accueil a d’ores et déjà été identifié et que le bâtiment s’élèvera dans l’enceinte de l’hôpital de la Croix-Rousse.

Institut hospitalo-universitaire à Lyon : plus de 300 chercheurs

Directeur scientifique et médical de ce nouvel IHU, Fabien Zoulim entend créer des synergies uniques au niveau de la recherche sur les maladies du foie. "Pour cela nous voulons rendre le projet attractif avec des équipements innovants", explique-t-il. Depuis plus de 30 ans, l’hépatologie lyonnaise a été pionnière dans la recherche de nouveaux traitements des hépatites virales B et C. Elle a contribué à la mise en place des nouveaux traitements de guérison des hépatites C et de viro-suppression des hépatites B et delta.

Au total, plus de 300 chercheurs devraient travailler à terme dans le futur bâtiment. "Certains sont déjà là et s’installeront sur le site une fois que le bâtiment sera réalisé ; d’autres viendront spécifiquement ; d’autres enfin sont là mais resteront sur leur site actuel. Certaines équipes travaillent, en effet, en partie sur des sujets liés au foie, mais cela ne constitue pas le cœur de leur activité", ajoute Fabien Zoulim.

Ce dernier se fixe pour objectif de générer 8 millions d'euros de recettes à terme de dix ans. Pour cela, l’IHU comptera sur des appels d’offres de recherche nationaux et internationaux, mais également sur des contrats de collaboration signés avec des partenaires industriels, des brevets et licences… "Tous les bénéfices seront réinvestis sur les projets scientifiques, sur l’attraction de talents et sur l’acquisition d’équipements innovants", conclut-il.

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