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Santé

Benta soigne sa relance avec la production de six nouveaux médicaments

Le sous-traitant pharmaceutique Benta a été sélectionné dans le cadre de France Relance, pour assurer la production de six nouveaux médicaments.
Benta dispose d'un site de 14 hectares à Saint-Genis-Laval, où seront fabriqués six médicaments.
© Jacques Donnay - Benta dispose d'un site de 14 hectares à Saint-Genis-Laval, où seront fabriqués six médicaments.

Actualité Publié le ,

Trois ans après sa reprise mouvementée par le groupe pharmaceutique libanais Benta, l’ancienne usine Famar de Saint-Genis-Laval a peut-être enfin trouvé la solution pour rebondir réellement.

Le site, qui a connu de multiples déboires ces dernières années, a en effet été retenu par l’État pour produire six nouveaux médicaments stratégiques, dans le cadre de France Relance et de la relocalisation d’activités industrielles.

Après la mise en œuvre d’investissements, dont le montant total a été évalué à 4,8 millions d'euros, avec une enveloppe de l’État s’élevant à 1,8 millions d'euros, Benta assurera la production de six nouveaux médicaments sous forme de comprimés solides : ciprofloxacine, clonazépam, clopidogrel, cyclophosphamide, diazépam, furosémide.

Ces molécules sont essentielles dans les traitements cardiologique et diurétique, mais aussi pour l’anesthésie et la réanimation. Elles devraient commencer à sortir des lignes de production à horizon été 2024.

De Rhône-Poulenc à Benta, itinéraire d'une entreprise pharmaceutique

Grâce à ce projet, ce vaste site industriel qui s’étend sur 14 hectares, semble enfin en mesure de sortir du tourbillon dans lequel il était plongé depuis plusieurs années. Inauguré en 1982 par Rhône-Poulenc, qui en avait fait sa plus grosse usine dans le monde, avec une capacité de production de 120 millions d’unités par an, le site avait été repris par Famar, avant de tomber dans l’escarcelle du libanais Benta, en juillet 2020.

La reprise en main n’avait pas eu les effets escomptés, bien que Benta ait ramené les effectifs salariés du site de 240 à 115 personnes.

"Historiquement, Famar était un sous-traitant pharmaceutique. Aujourd’hui, la partie sous-traitance pour le compte de tiers ne représente plus que 50 % de notre activité. Les 50 % restants sont assurés par une fonction laboratoire", explique Damien Parisien, directeur général de Benta.

Le site, qui produisait notamment pour le compte de Sanofi la nivaquine,un médicament à base de chloroquine, intervient toujours pour l’industriel français, mais désormais sur une forme liquide.

Dans le cadre de France Relance, le gouvernement prévoit par ailleurs la relocalisation de quatre médicaments contre le cancer dans la région lyonnaise. Cette fois, c’est le site SkyePharma de Saint-Quentin-Fallavier (38) qui accueillera le projet. Un investissement de 6 millions d'euros est déjà en cours.

Il permettra de développer et produire ces médicaments dans le courant de l’année prochaine. L’entreprise, présidée par David Lécuyer, travaille notamment, avec le Lyonnais Maat Pharma, sur un médicament contre le cancer à base de microbiote.

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