Représentant près de 10% du marché du sandwich, le bagel, ce petit pain gonflé et croustillant avec un trou central enrichit de produits frais, venu des rues new-yorkaises, séduit les français depuis quelques années. Avant cette mode, en 2005, Maxime Charbonnier introduit le bagel à Lyon dans son premier restaurant, aux Terreaux. Il se souvient : "Je rentrais d'un long séjour aux Etats-Unis, où j'avais, entre autres, cuisiné des Ravioles à Washington. J'étais tombé amoureux d'un certain univers et découvert le bagel. C'est ce que j'ai voulu recréer dans mon restaurant : une cuisine rapide et de qualité complétée par une boutique de produits US".
Le plafond des tickets restaurants augmente dès la rentrée
Après les Terreaux, le fondateur de Best Bagels ouvre un second restaurant dans le quartier Ampère, suivi, quelques années plus tard d'une ouverture à Dijon. "Cela s'est fait par hasard, avec des clients qui m'ont sollicité pour devenir franchisé. C'est à partir de ce moment-là que nous nous sommes développés par ce biais et par opportunité, en nous installant rue Mercière, à Gambetta et à la Croix-Rousse, notre dernier-né", poursuit le gérant.
Après 13 ans d'un concept éprouvé, Best Bagels (50 salariés, dont 13 en propre, 80% de CDI, 460 000 € de CA moyen par restaurant, 71% de marge brute moyenne en restauration) passe à la vitesse supérieure. Maxime Charbonnier s'associe à PhilippeMichaud, chargé du développement et associé dans le magasin franchisé de la Croix-Rousse. Ensemble, ils veulent s'attaquer aux grandes et moyennes villes françaises en privilégiant la franchise (70 000 € d'apport personnel, 10 000 € le ticket d'entrée avec une redevance : 6,5% du CA).
"Best Bagels est un concept que nous avons rendu facilement transmissible. Ce que nous cherchons, c'est avant tout des candidats qui partagent avec nous des valeurs entrepreneuriales et qui cherchent à investir sur le long terme dans un réseau où la personnalité de chacun peut s'exprimer. Nous cherchons surtout des partenaires, souligne PhilippeMichaud.
Deux nouveaux projets dans la région sont à l'étude. Les deux associés n'ont pas de plan de développement arrêtés, mais souhaiteraient tout de même atteindre la dizaine d'ouvertures d'ici 5 ans.