AccueilEconomieLa Fête de l'Entreprise et la CGPME à l'heure de la Métropole

La Fête de l'Entreprise et la CGPME à l'heure de la Métropole

La 11ème Fête de l'Entreprise a réuni près de 3 000 chefs d'entreprise, auxquels s'étaient joints Gérard Collomb, le président de la Métropole de Lyon, et Laurent Wauquiez, le nouveau président de la Région Auvergne Rhône-Alpes.
Alain Renaud, Jean-Michel Aulas et Jacques de Chilly débattent à la Fête de l'Entreprise
Photo DR - Alain Renaud, Jean-Michel Aulas et Jacques de Chilly débattent à la Fête de l'Entreprise

Economie Publié le ,

Comme le veut la tradition, la 11ème édition de la Fête de l’Entreprise, organisée par la CGPME du Rhône, a permis de mettre à l’honneur douze dirigeants d’entreprises au parcours particulièrement remarquable en 2015. Elle a également permis d’initier un débat sur l’attractivité de la Métropole de Lyon et sur les opportunités qu’elle offre aux entrepreneurs. Pour cela, une table ronde a réuni Alain Renaud (universitaire), Jean-Michel Aulas (Président de Cegid et d’OL Group) et Jacques de Chilly (Directeur Général Adjoint de la Métropole de Lyon). En un peu moins d’une heure, ils ont profité de l’occasion pour identifier les atouts et les points de progression de la capitale des Gaules dans la compétition internationale.
« La principale caractéristique de Lyon est d’avoir tissé un lien très fort entre sa prospérité et son ouverture internationale », a expliqué d’emblée Alain Renaud, avant d’indiquer que la ville sait désormais se vendre. Un constat éclairé par Jacques de Chilly, qui s’est appuyé sur quelques exemples précis. « Il y a 10 ans, Lyon voulait intégrer le Top 15 des métropoles européennes, quand elle plafonnait aux alentours de la 20ème position dans le classement Cushman &Wakefield. Aujourd’hui nous pointons à la 6ème ou 7ème place, que ce soit pour les investissements étrangers en Europe ou pour l’attractivité touristique. » Cette nouvelle attractivité, Lyon la doit selon lui à quelques choix stratégiques majeurs. « La Métropole a élaboré une politique de différenciation, en jouant sur ses points forts et en investissant dans les sciences de la vie, les cleantech, la chimie verte et le numérique. Dans ces secteurs nous sommes parmi les grandes métropoles européennes », a-t-il souligné.
Ce satisfecit ne doit pas masquer les points de progression sur lesquels la Métropole de Lyon doit encore se pencher. A commencer par le renforcement de sa desserte aérienne. Pour Jean-Michel Aulas, « il faut que l’aéroport Lyon-Saint Exupéry obtienne des droits de trafic transcontinentaux, pour que les entrepreneurs de la région soient en contact direct avec le monde. C’est ainsi que, non seulement nous attirerons des entreprises, mais aussi que nous garderons celles qui sont déjà installées sur le territoire. » Le président fondateur de Cegid a également souligné l’importance de l’offre de formation supérieure. « Nous devons nous doter de campus universitaires permettant aux entreprises de trouver, demain, les ressources humaines dont elles auront besoin pour grandir. »
Un travail bien engagé, comme l’a rappelé Jacques de Chilly, mais qui doit encore être approfondi pour que Lyon se lance maintenant dans la course au podium des grandes métropoles européennes.

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