Installé à l’entrée nord de Lyon depuis 1992, Sites a depuis bien longtemps renforcé son implantation dans la capitale des Gaules. L’ETI francilienne, qui a bouclé son dernier exercice avec un chiffre d’affaires légèrement inférieur à 50 millions d'euros, emploie aujourd’hui 150 de ses 500 collaborateurs sur ses deux sites de l’agglomération lyonnaise, à Écully et Dardilly. Une présence qu’elle vient encore de renforcer, avec l’acquisition de VibraTec, également implanté à Ecully.
Spécialisé dans la durabilité des infrastructures, notamment ferroviaires, Sites profite également de l’occasion pour étoffer son offre, en intégrant cet acteur mondialement reconnu dans l’ingénierie de la vibration et de l’acoustique. Cette expertise supplémentaire vient conforter la dynamique de croissance à deux chiffres portant l’ETI francilienne depuis plusieurs années. "Ensemble nous serons en mesure d’aborder des problématiques d’une façon globale", analyse Hervé Lançon, le président de Sites.
"Cette acquisition est le fruit de longues discussions", avoue Aymeric Gervesie, directeur du groupe VibraTec. Les deux groupes se connaissent en effet depuis longtemps et discutent depuis près de deux ans d’un certain nombre de projets pour déterminer l’intérêt d’une complémentarité. "Il ne s’agit pas de la reprise d’une société en difficulté, mais de l’intégration d’une entreprise dont l’expertise vient compléter stratégiquement la nôtre. Cette acquisition fait sens par rapport à nos enjeux communs", insiste Hervé Lançon.
Sites et VibraTec visent des opportunités de croissance à l’international
Pour VibraTec, l’entré dans la galaxie Sites ouvre également de nouveaux horizons. Le groupe lyonnais, qui emploie une centaine de collaborateurs et réalise un peu moins de 10 millions d'euros de chiffre d’affaires, pourra s’adosser sur ce partenaire qui connait et comprend son métier et dont une part non négligeable de l’activité correspond à ses propres domaines d’intervention.
Basé à Écully, VibraTec intervient en effet beaucoup aujourd’hui sur le secteur de la mobilité décarbonée. "Nous travaillons notamment pour le ferroviaire, autour des problématiques de vibration et d’acoustique, car la vibration est une cause de fatigue des éléments. En clair, nous détectons les défauts", détaille Aymeric Gervesie.
Par ailleurs, les deux entreprises ayant une démarche à l’international, elles devraient profiter mutuellement de leur nouvelle alliance. VibraTec dispose d’une structure localisée en Malaisie et réalise 25 % de son chiffre d’affaires à l’international, dans une vingtaine de pays différents. De son côté, le groupe Sites est implanté en Afrique du Sud, en Chine et prochainement en Arabie-saoudite.