AccueilActualitéLe macLyon dévoile ses trois nouvelles expositions

Le macLyon dévoile ses trois nouvelles expositions

Du 22 septembre au 7 janvier, trois expositions sont présentées simultanément au musée d’Art contemporain et ouvrent la saison artistique lyonnaise de la rentrée.
" Professeur Suicide", installation 1997.
© Alain Séchas - " Professeur Suicide", installation 1997.

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Le macLyon dévoile sa nouvelle saison de rentrée en présentant trois nouvelles expositions.

Deux d’entre elles, monographiques, honorent le travail de deux jeunes femmes : celle de la japonaise Aya Takano (1976) avec "Nouvelle Mythologie" et celle de l’anglaise Rebecca Ackroyd (1987) avec "Vitesse d’obturation" ; la troisième, "Incarnations", réunit une sélection d’œuvres issues des collections du musée.

MacLyon : trois expositions axées sur le corps humain

Trois expositions intéressantes dont les sujets traités illustrent des univers axés sur le corps humain : Aya Takano s’intéresse à un monde qui oscille entre érotisme et impertinence, tandis que Rebecca Ackroyd se penche sur la notion de ruines, de drames et de signes du passé.

Le parcours commence avec l’exposition "Incarnations", présentée au premier étage du bâtiment. Le visiteur est interpelé par le nombre et la variété des œuvres réalisées, pour la plupart d’entre elles, par des artistes qui ont participé aux Biennales lyonnaises, et acquises ensuite par le musée MacLyon.

Elles explorent le corps vu comme un objet et s’intéressent à ses confrontations et à ses positionnements dans le monde… Citons de Orlan : Un peu de temps…et vous ne meverrez plus 1995 – de Claire Tabouret : Makeup 2021 – de Bruce Nauman : Art Make-up 1967-68 et de Sunday Jack Akpan : Chef Rivers 1989.

Au deuxième étage, Aya Takano trouble et amuse son public par l’univers singulier qu’elle lui fait découvrir et qui s’inspire de la culture populaire et des traditions japonaises. Artiste reconnue internationalement, elle peint, elle écrit des histoires de science-fiction et dessine des mangas.

Les jeunes filles qu’elle représente sont généralement nues ; leurs corps sont longilignes et leurs traits faussement naïfs. Mais ne nous trompons pas car les œuvres transmettent le message que tout ce que nous connaissons peut disparaître en un seul instant, un rappel du drame nucléaire de Fukushima qui a profondément marqué l’artiste. Dans la grande salle : Universe 1998 – Calendar of Love, vol.37 (2006), Vol.51 (20098), ou Space 2006…Des œuvres de jeunesse souvent inédites.

© Rebecca Ackroyd - Son œuvre baptisée "Singed Lids" est une installation représentant un crash d'avion.

"Vitesse d’obturation" de Rebecca Ackroyd, au troisième niveau du musée, s’articule autour de SingedLids, l’une de ses oeuvres réalisée spécialement pour la 15e Biennale d’art contemporain de Lyon en 2019 (collection macLyon). Elle met en scène le crash d’un avion dont la carcasse s’est éparpillée, les sièges éventrés, les corps et les objets fracturés, pour témoigner de la fragilité de notre corps.

La nouvelle réalité que l’artiste nous livre est éphémère mais bien présente, et il faut en prendre conscience : Singed Lids 2019 – Une vue de la Biennale Là où les eaux se mêlent en 2019 et tbt 2023.

Ces trois expositions remarquablement illustrées, plongent les visiteurs dans le monde riche et vivant de plusieurs artistes contemporains au-travers leurs œuvres originales, parfois édites et souvent porteuses de messages.

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